Une étude prospective s’est intéressée au sujet avec une approche très intéressante 👇
💡 L’idée : ne pas comparer uniquement un groupe omnivore à un groupe de végétariens comme nous le retrouvons très souvent, mais plutôt sous diviser ses groupes de la manière suivante :
- omnivore en meilleure santé
- omnivore en moins bonne santé
- végétarien en meilleure santé
- végétarien en moins bonne santé
📗 Les résultats ont montré qu'être végétarien ne suffisait pas pour diminuer le risque d’accidents cardiovasculaires, car leur alimentation ne peut pas être caractérisée d’homogène.
Un régime végétarien n'est pas nécessairement synonyme d'une alimentation saine.
💬 L’omission de la viande n’est pas plus importante que la qualité des apports et rejoint les recommandations avancées par les diététicien(ne)s : “ne pas diaboliser des aliments”.
Pour rappel : “tout est poison, rien n'est poison, c’est la dose qui fait le poison” Paracelse.
👉 Par rapport aux végétariens en moins bonne santé, les végétariens en meilleure santé mangeaient plus de repas faits maison ; ils consommaient moins de gras saturés et consommaient, en moyenne, plus de fruits et légumes et de fibres.
Les participants en moins bonne santé avaient tendance à avoir des comportements de style de vie pires que ceux classés comme « en meilleure santé » et qui rejoignait très similairement les habitudes des omnivores également en moins bonne santé.
❗️ Si certaines études ont montré une relation favorable entre régime végétarien et risques cardiovasculaires, c'est peut-être parce que la population végétarienne est une population plus interpellée par l’hygiène de vie et leur état de santé. Dans l’étude, une proportion plus élevée de carnivores et de végétariens sains consommait des compléments par rapport à leurs homologues moins sains (marquant le caractère soucieux de leur santé).
Ici l’étude est particulièrement intéressante puisqu’elle fait la distinction dans les apports alimentaires sains et malsains et non uniquement sur les caractéristiques des régimes.
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