Chez les populations à risque d’anémie (notamment ferriprive), la question d’une optimisation des apports en fer se pose souvent.
🔰 Les populations à risque étant :
- les femmes ménorrhées et enceintes
- les sportifs
- les végétariens
- les personnes au statut pathologique inflammatoire ou hémorragique (même lorsque non-visible ; pernicieux)
- les nourrissons et enfants en croissance
Une étude s’est intéressée au sujet et portant sur une population de jeunes enfants à risque par manque d’apports nutritionnels variés et d’origine animale (Malawi). Cette population comportait une prévalence d’anémie de 61% répartie à part égale pour l'étude.
Cette prévalence est principalement expliquée par :
- Une alimentation pauvre en fer (notamment héminique)
- Une alimentation riche en phytates qui pourrait inhiber l'absorption du fer
- Une prévalence élevée de l'inflammation et du paludisme
👉 Une supplémentation d’un œuf par jour n’a montré aucun intérêt dans :
- la gestion de la sidéropénie
- la gestion de l'anémie
📗 Explication envisageable :
La faible biodisponibilité du fer du jaune d'œuf est due à la chélation du fer par la phosvitine et la formation d'un complexe phosvitine-fer insoluble.
L’œuf ne peut pas vraiment rentrer dans une recommandation en ce qui concerne l’anémie. Mais il n’aggrave pas non plus le statut en fer, pouvant donc continuer à être consommé.
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