Le métabolisme du fer : bien que décrit de manière “relativement simple”, il soulève dans de nombreux cas cliniques des interrogations.
90% du temps, quand nous parlons fer, nous parlons de carence.
📈 Pourtant l’hyperferritinémie est répandue (env 13% de la population) et son étiologie est difficile à diagnostiquer tant elle accompagne de nombreuses pathologies…
🧐 C'est ce qui la rend intrigante lorsqu'elle se pointe sur nos dosages sanguins.
📤 Je vous partage mes recherches effectuées dans la prise en charge d’une patiente en hyperferritinémie.
Parmi les causes les plus répandues, on en distingue 4 :
1️⃣ Alcoolisme (baisse observable après arrêt : env 50% sous 15j)
2️⃣ Syndrome inflammatoire (via les il-6)
3️⃣ Cytolyse (hépatique ou musculaire)
4️⃣ Syndrome métabolique
L’idéal est d’éviter de doser des marqueurs les uns après les autres à coup de prises de sang multiples… mais le médecin reste le seul prescripteur de l’ordonnance donc on suggère et on s’adapte.
📋 Les marqueurs intéressants :
- Hémogramme
- CRP
- Bilan hépatique
- Coefficient de saturation de la transferrine
- TSH
- Glycémie
- Cholestérol
- Triglycérides
- CK
- Réticulocytes
- Haptoglobine
🚨 En cas de coefficient de saturation de la transferrine (CST) élevé (>50%), le diagnostic s’oriente vers une hémochromatose (maladie génétique).
📟 Il pourrait être nécessaire de faire contrôler la surcharge hépatique en fer en cas de doute sur l’étiologie au travers d’une IRM. L’échographie ne fait ressortir que la surcharge graisseuse.
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Il y a généralement plusieurs mécanismes en jeu, qui, se couplant, augmente ces taux de ferritine.
Un arbre de démarche de diagnostic peut venir vous aider. Je vous le partage ci-dessous 👇

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