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Quelles catégories d’aliments sont plus à risque de développer un cancer du sein ? Soja ? 🌱

Photo du rédacteur: Bastien SchulzBastien Schulz

Dans une récente méta-analyse, les conclusions sont les suivantes :

1️⃣ diminution du facteur de risque par une consommation élevée

- de fruits

- de légumes

- de protéines de soja

- d'isoflavones de soja


2️⃣ Une augmentation du facteur de risque par une consommation élevée d'alcool.


3️⃣ La consommation, même lorsqu'accrue de viande, d'aliments à base de soja et de thé vert, n’influençait en rien le facteur de risque.


Ce qui est intéressant finalement et qui interpelle, c'est le sujet du soja ! Faut-il s’en méfier ⁉


💢 Pour rappel, le soja contient (au même titre que de nombreux végétaux, mais en bien plus grande quantité) des phyto-œstrogènes (isoflavones) qui selon leur concentration vont activer ou inhiber certaines fonctions de l’organe touché.


⚠ Considéré donc comme perturbateur endocrinien, il est recommandé de limiter sa consommation à 1mg d'isoflavones/kgpc/jour en particulier chez la femme enceinte et allaitante (mais aussi les jeunes enfants).


📊 Tous les produits dérivés de soja ne contiennent pas les mêmes valeurs d’isoflavones : les moins riches étant les produits fermentés comme le tofu.


Mais que doit-on penser vis-à-vis du cancer du sein ?


🔰 En 2020 l’INRAE avancée avec beaucoup de précautions cette possible relation "bénéfique" entre isoflavones et cancer du sein. Dans l'attente davantage d’études de grande envergure, notamment en Europe, même s’il semble qu’une voie se dessine peu à peu.


Le mécanisme anticancérogène des isoflavones de soja peut être dû à la génistéine, une isoflavone de soja prédominante. Il a été démontré qu'elle inhibe la croissance des cellules cancéreuses et l'angiogenèse en régulant l'expression du VEGF et de l'EGFR et les voies de signalisation PI3–K/Akt, ERK1/2 et NF-κB.


Il existe une table de composition des aliments (2004) bien fournie relevant de leur teneur en génistéine. S'il s'agit de quelque chose qui en intéressent ne pas hésiter à me laisser un commentaire. 📩


👉 En revanche, on parle de consommation d’aliments et non de compléments pour lesquels il faut rester très prudent, lié à de fortes concentrations, peut-être trop !


Les recommandations générales limitant à 1 voir 2 produits de soja par jour permettent d’éviter les trop fortes concentrations en phyto-oestrogènes. Mais finalement, c’est comme je le répète ces derniers jours : une question de dosage.


🧮 100 g d’aliments dérivés du soja (tofu, desserts au soja, etc.) en apportent entre 10 et 30 mg.

Attention aux isoflavones cachées contenues dans les additifs à base de soja qui rendent le tout plus complexe…


📚 Retrouvez dans notre newsletter : l'étude de référence, le lien vers la table de composition, et un tableau des teneurs en isoflavones des produits dérivés de soja rapporté aux recommandations.


🔰 Newsletter gratuite accessible sur notre site : www.nka-nutrition.fr


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